Aurora & Andrew baby here me ! Are you crazy? Down boy. I'm a Pitbull terrier !
Le camp Jupiter étant infesté de romain, autant vous dire que mon réveil aux aurores ce matin-là ne me donna pas du tout l’envie de sourire ou d’être joyeuse mais me rendit encore plus grognonne que d’habitude. Ce n’est pas que je n’aimais pas les romains, sinon je ne serais pas venue pour cette quête rencontre du camp adverse mais je me méfiais d’eux. Après tout c’est un peuple, si je puis dire, que je ne connaissais pas et leur us et coutumes m’étaient complètement étrangers. Et puis c’était des romains. Ils avaient eu l’obligeance de nous offrir une place dans leurs baraquements afin que nous puissions dormir et nous laver le temps de notre passage. Bref, ce matin-là donc, je m’étais levée très tôt. Le camp était encore endormi, Morphée faisait son œuvre. Je me relevais doucement de ma couche dans laquelle je n’avais pas bien dormi. Ce n’était pas chez moi alors je dormais toujours l’oreille tendu et l’œil prêt à s’ouvrir. Je laissais une de mes dagues sous mon oreillers car nous n’étions pas forcément les bienvenus pour tout le monde alors je préférais prévenir que guérir. Je décidais enfin à sortir de mon lit le plus furtivement qu’il m’était possible, essayant de ne réveiller personne sur mon passage. J’allais rapidement dans la salle d’eau que nous avions le droit d’utiliser et faisais une toilette rapide. Je tressais mes cheveux vert néon en tresse africaine, une tresse collée au crâne, sur toute la longueur de mon cranes et lorsque mes cheveux furent libres je ne la continuais pas et me contentais de finir par une queue de cheval basse sur mon cou. Ma coiffure laissait apparaitre les deux côtés de mon crâne rasé et me donnait un air de guerrière partant en guerre. J’enfilais un slim en cuir noir dans lequel j’aimais beaucoup être et qui restait suffisamment souple pour que je puisse me battre avec. Je passais un débardeur couleur champagne assez fluide avec un décolleté très plongeant et le dessous des bras qui descendait jusqu’à ma taille. Je portais un bandeau afin de cacher ma poitrine. J’appliquais ensuite un trait de crayon khôl à la base de mes cils supérieur suffisamment épais pour que je puisse l’estompé afin d’avoir un regard légèrement charbonneux. Mes iris bleu limpide, limite acier, n’en ressortiraient que mieux. J’enfilais en fin, mes Dr Martens noire et usée puis allais reposer mes affaires prés de mon lit d’emprunt. J’avais décidé de m’entrainer ce matin et j’espérais qu’il n’y aurait personne du champ de Mars afin d’éviter que l’on me demande si j’étais une fille d’Arès, ou de Mars comme ils l’appelaient ici. Je récupérais ma double épée, cadeau de mon déserteur de père, partais faire un petit raid alimentaire au réfectoire. Il n’y avait personne et cela me soulagea un peu. Je n’étais pas d’humeur à subir les regards interrogateurs des romains tout de suite après mon réveil. Je me servis un bol de muesli que j’agrémentais de myrtille fraiche, de raison et de framboises fraiches. Je pris un verre de jus d’orange pressée et partais mangé sur la table le plus excentré du reste. J’avalais mon repas rapidement, jugeant que c’était une perte de temps. Je débarrassais mes couverts et partais cette fois-ci en direction du champ d’entrainement. Tous mes muscles semblaient n’attendre que ça, vibré sous la douleur des chocs et de l’intensité de mon entrainement. Tout mon corps semblait vouloir se battre et mon esprit lui arrêta de s’éparpiller nettement. Sauf que je m’attendais tout sauf à ça. Je n’étais pas seule. Je m’arrêtais et me raidissais à l’entrée du champ de Mars. Un apollon était en train de s’entrainer avec acharnement contre des ennemis imaginaires. Cela m’intriguait, il semblait les voir lui et plutôt bien tant ces gestes étaient précis et brutaux. Je le regardais, froide et arrogante, sans dire un mot. Pendant de longues minutes je le vis répétais inlassablement les mêmes gestes et manier son glaive d’une façon presque robotique à mes yeux. Puis je me mis à le détaillé lui. De loin, il semblait fraichement rasé, les cheveux légèrement plus long que ce à quoi j’étais habitué chez les hommes, une musculature impressionnante et un regard qui semblait n’excuser rien à personne. Au dans d’autres cas et d’autres humeur j’aurais pu me montrer, ne serait qu’un peu, sociable mais aujourd’hui ce n’était pas un de ces jours si rare. J’inspirais doucement et me décidais enfin à rentrer sur le lieu d’entrainement des légions romaines. Dans un coin je vis des mannequins d’entrainement et je me dirigeais vers eux sans accorder un regard au seul être vivant présent. Ma démarche était féline et je savais parfaitement que mon don de leader naturel ressortait tout le temps, c’était un pouvoir qui était toujours en action, je faisais grande impression partout où je me trouvais dès l’instant où on me parlait de combat, de guerre et de mener de troupe sur le champ de bataille. Je ne prêtais plus attention au combattant et commençais à m’étirer comme un chat. Je ne m’échauffais jamais réellement car je me sentais toujours prête à combattre. J’attrapais ma double épée à deux main et commençais à la faire tourner et virevolter autour de moi, la passant de main en main de façon à parer tous les coups et j’attaquais le mannequin avec une ardeur rare. Inconsciemment j’essayais peut être d’attirer l’attention de se romain mystérieux, je n’en savais rien. J’attaquais, parais et défendais avec vigueur, souplesse et une précision presque chirurgicale mais surtout avec une brutalité digne de mon paternel. A coup sûr ma technique lui apprendrait que j’étais une fille du dieu de la guerre. Au bout de longues minutes, peut être une heure, je m’arrêtais et regardais l’état du mannequin, bon s’il avait été en bon état avant c’était beaucoup moins le cas maintenant. Je plantais mon épée dans le sol et m’étirais à nouveau, lorsque je relevais les yeux sur le romain, il était encore là. Je l’observais encore quelques minutes, le toisant de manière arrogante. Je décidais cependant de m’approcher de lui, à quelques mètres seulement, au cas où une vague de colère ne me submerge et n’active mon don de création de rage. -J’imagine qu’au vu de ta prestation tu es le « hercule » du coin, je me trompe ?
Pas de présentation, un ton de voix arrogant, un regard d’acier, bref moi dans toute ma splendeur. Il y avait des jours où je me sentais vraiment comme un pitbull enragé quand même. Mais j'étais comme ça, c'était moi. Au fond de moi, j'espérais qu'il ne se vexe pas de ma façon d'être, je ne savais pas être autrement.
(désolée du pavé hein < je suis un boulé de ce côté là, j'espère qu'il te plaira )