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lucas + can't pretend.
Marie Webster
Marie Webster
hero's journey
arrivée au camp : 09/06/2014

parchemins : 23



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Jeu 3 Juil - 3:23

can't pretend.

   
La silhouette de la jeune femme était auréolée par la lumière mourante de cette fin d’après-midi estivale. Elle avait remonté sa chevelure brune en un chignon hâtif d’où s’échappaient des mèches rebelles qui venaient parfois lui chatouiller le bout du nez. Pour une fois, Marie avait troqué son éternel jean contre un bas de maillot de bain, mais elle avait gardé son vieux tee-shirt orange de la colonie où étaient demeurées incrustées les taches de ses doigts à cause de l’huile de moteur. Ce n’était probablement pas la tenue la plus glamour, néanmoins elle n’avait jamais réellement prêté attention à ce genre de considération et elle n’avait aucune intention de le faire un jour. Les seules préoccupations de la demi-déesse étaient ses travaux et sa vie à la colonie, laquelle passait bien trop souvent en arrière-plan vu qu’elle était totalement obnubilée par ses projets à la forge. La récente découverte du peuple romain l’avait indirectement conduite à examiner l’or impérial dans lequel leurs armes étaient faites. S’il avait basiquement les mêmes propriétés que leur bronze céleste, elle demeurait intriguée par ce matériau et cherchait à en découvrir davantage à ce sujet. Les rares fois où elle était parvenue à convaincre un romain de lui prêter sa lame, elle n’avait eu le temps que de faire un examen rapide avant qu’il ne la lui reprenne avec méfiance. Elle ignorait les raisons qui poussaient ces derniers à vouloir protéger la moindre lame qu’ils possédaient – sans doute quelque chose lié à la quantité présente dans leur arsenal ou à un quelconque rite romain visant à lier un soldat à son arme ? – mais ils étaient généralement nerveux dès qu’elle posait les doigts dessus.

Pourtant, rien n’aurait plus fait plaisir à Marie de leur venir en aide et de partager ses connaissances avec leurs forgerons. Si l’idée de se découvrir de lointains parents guerriers ne l’avait pas enchantée, et qu’elle était encore prudente dès qu’elle se retrouvait près de l’un d’eux, elle n’était pas leur ennemie et ne le serait probablement jamais. Sauf si, évidemment, ils s’avéraient indignes de confiance. Mais puisqu’elle passait la majeure partie de son temps dans le bungalow de son père à travailler sur ses plans, elle risquerait de ne pas être au courant de grand-chose sur le moment. Cependant, elle savait qu’il était de son devoir d’être plus attentive aux évènements parce qu’elle avait de nouvelles responsabilités – plus si nouvelles que ça puisqu’elles étaient en vigueur depuis le mois de Janvier à présent. Même si elle n’était pas ravie d’avoir été élue conseillère des Héphaïstos, elle prenait son devoir très au sérieux et s’efforçait de se montrer à la hauteur. Néanmoins, le plus souvent, elle devait faire appel à d’autres enfants du dieu forgeron pour se tenir au courant des dernières nouvelles et s’ils ne lui en tenaient pas rigueur parce qu’ils la connaissaient, elle s’en sentait coupable. Sa dernière catastrophe en date avait justement eu lieu lors de la quête visant à rencontrer les romains, évènement auquel elle aurait aimé participer, mais qu’elle avait raté. Ou plus précisément, elle avait raté le grand départ et feint de l’avoir fait sciemment pour ne pas passer pour la pire des idiotes. Elle s’en voulait et elle en voulait également au chef de l’expédition de ne pas l’avoir contactée. Il savait pourtant qu’elle était très intéressée par cette découverte et qu’elle désirait s’y rendre pour se montrer plus digne du rôle qu’on lui avait confié.

Toutefois, Lucas ne désirait probablement pas s’encombrer d’elle sur le terrain. Elle se savait peu douée dans les combats et suffisamment tête-en-l’air pour oublier les consignes de sécurité les plus simples… Mais ne l’avait-elle pas sauvé ? N’avait-elle pas été utile en Janvier ? Chiron l’avait poussée à faire partie de cette quête, en lui disant qu’il était plus que temps qu’elle quitte son atelier pour être sur le terrain. Elle l’avait écouté et malgré des débuts fastidieux, elle était parvenue à s’imposer comme un élément nécessaire au groupe. Son intelligence et sa grande habilité à l’improvisation s’étaient révélées vitales. Elle n’égalait sûrement pas les épéistes de la colonie, mais elle avait d’autres atouts. Alors pourquoi Lucas était-il parti sans elle ? Il avait été nommé chef de la quête lorsque sa sœur s’était désistée et elle avait espéré qu’il compterait sur sa présence cette fois encore. Retrouver l’oracle, se sauver mutuellement la vie, tout cela les avait considérablement rapprochés. Ils s’étaient découvert des points communs et elle devait avouer qu’elle n’aurait pas imaginé un jour devenir aussi proche de quelqu’un. D’un garçon, aussi, parce qu’il fallait le dire, Marie n’était pas la plus ouverte des pensionnaires. Elle vivait en permanence dans son monde à elle, fait de rouages et de mécanismes complexes, de plans et d’idées farfelues. Elle se complaisait dans sa vie mécanique et reléguait bien volontiers le domaine social en second plan. Mais depuis Janvier, elle faisait des efforts pour s’incorporer davantage  à la vie de la colonie.

D’où sa présence au lac, indirectement. C’était un endroit qu’elle appréciait visiter par son calme et sa beauté, surtout au crépuscule comme à présent. La plage était régulièrement prise d’assaut par les adolescents, aussi se réfugiait-elle de l’autre côté, sur une partie légèrement plus caillouteuse. Les jambes dans l’eau, elle savourait un moment de répit en essayant de ne pas prêter attention aux mille et une idées qui lui traversaient l’esprit. Sa banane dans laquelle elle rangeait ses outils était cependant posée juste à côté d’elle, mais elle ne renfermait cette fois-ci que quelques provisions pour la soirée et sa clef à molette magique. Peut-être y avait-elle oublié quelques vis aussi. Pour ne pas être totalement seule, elle avait emporté Dormeur et Grincheux, ses sphères cliquetantes et ronronnantes, et dialoguait avec eux depuis plusieurs minutes. Ils n’étaient pas humains, ils ne comprenaient pas les raisons de sa venue sur cette partie du lac – à dire vrai, ils angoissaient légèrement à l’idée de finir à l’eau même s’ils étaient techniquement capables d’y résister et de plonger sur de grandes profondeurs due à leur alliage spécial à base d’acier et de bronze céleste – mais leur présence l’aidait à se relaxer. Elle avait pratiquement grandi avec eux depuis son arrivée à la colonie. Grincheux d’abord, ce qui expliquait son caractère plus irascible et sa carapace plus cabossée, puis les six autres sphères qui l’aidaient dans ses travaux quotidiens. Dormeur avait été le dernier et son inexplicable tendance à se mettre en veille poussait généralement Marie à le démonter pour vérifier si chaque rouage était à sa place. Elle se renversa sur le dos, prenant garde à ne pas se blesser avec l’une des pierres, et ferma les yeux. La journée avait été longue et particulièrement chaude. Avoir les pieds dans l’eau et savourer la brise fraîche l’aidait à ne plus songer à ses problèmes. Pour un temps tout du moins.
   
lumos maxima
   
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Lucas Young
Lucas Young
GOD'S SIDE
hero's journey
arrivée au camp : 14/02/2014

parchemins : 338



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Jeu 17 Juil - 10:45

Les romains. Ce sujet était sur toutes les lèvres depuis près d’un mois, et Lucas ne faisait pas exception à cette effervescence autour d’eux ; il en affrontait certains lors de leur rencontre, et discutait aujourd’hui avec d’autres. Une chose était sûre pour lui. Il remerciait chaque jour son père d’être apparu sous la forme de Poséidon, et non de Neptune auprès de sa mère ; le camp romain était trop rigide et réglementait bien trop la vie quotidienne à son goût. La colonie lui apparaissait comme un havre de paix à présent, même si au début, il s’était senti un peu comme en prison… Les premiers temps seulement. Car si c’est lui qui aurait du se mettre au pas du règlement, c’était plutôt la colonie qui avait fini par accepter sa liberté naturelle et son indépendance des plus prononcées. Un digne de fils de Poséidon, pour le malheur des uns et l’admiration des autres. Au début, Lucas avait été le centre d’attention ainsi que le fournisseur attitré d’information concernant leurs cousins latins. Aux yeux de tous, il devait posséder plus d’informations qu’eux pour la seule raison qu’il avait été l’un des premiers à les rencontrer. Mais en vérité, le demi-dieu était aussi perplexe que les autres pensionnaires et se méfiait encore de ces intrus. Après tout, les romains avaient semblé moins surpris de les découvrir et s’adaptaient plutôt bien aux circonstances en apparence. Et puis leur organisation était efficace, et leur nombre bien plus conséquent. Autant dire que tout ceci n’inspirait pas à la confiance. De plus, leur arrogance agaçait fortement le jeune homme, qui ne se gênait pas pour rappeler qu’il avait battu l’un de leur fameux préteur. La cohabitation était plutôt calme et courtoise pour le moment. De toute manière, Héra y veillait à sa manière. Un fait dont ne doutait aucunement Lucas.

Ce matin-là, après une énième rencontre spéciale avec l’un des romains, le fils de Poséidon prit la direction du lac. Il avait bien l’intention d’y passer sa journée, avec pour seule compagnie les naïades. Ces dernières le saluaient, l’observaient mais n’interféraient jamais avec ses activités. Ce dont il les remerciait silencieusement. Lucas aimait ces petits moments dans l’eau, profitant de ses dons pour disparaître dans la baie toute journée, voire plusieurs jours quand le cœur y était. Avant, Sarah l’accompagnait souvent. Mais ces derniers temps, c’était seul qu’il arpentait cette zone dont il connaissait chaque recoin à présent. La journée fila rapidement malgré l’oisiveté du demi-dieu. Le temps ne semblait pas avoir de prise dans la mer. Lorsqu’il remonta à la surface, le soleil était en train de se coucher répandant une douce lumière, et colorant la surface du lac de milles couleurs. Explorant les alentours, son regard s’arrêta sur une tête brune qu’il connaissait bien ; un sourire fendit son visage, et ses yeux pétillaient de joie. Un florilège d’émotion l’envahissait toujours quand il apercevait Marie, ou qu’il passait du temps avec elle. Bien que depuis la quête du mois précédent, leurs rencontres s’étaient espacées et écourtées pour son plus grand déplaisir. Silencieux, au milieu du lac, Lucas se contentait de l’observer d’un air amusé et perplexe en même temps. Elle était concentrée sur son travail, et ne semblait pas l’avoir remarqué. Ils restèrent ainsi quelques temps. Sur ce point, leur ressemblance était frappante. Ils évoluaient dans leur propre monde avec leur propre règle. C’était sûrement la raison de leur rapprochement et de leur lien… quoi qu’il se posait parfois des questions.

Marie se coucha sur le bord du lac, laissant ses pieds trainer dans l’eau. Lucas se décida enfin à bouger, et la rejoignit donnait l’impression de voler au dessus de l’eau. L’envie de jouer un petit tour à la demoiselle le prit et il lutta intérieurement pour décider de l’issue de son idée. Allait-il l’embêter ou la laisser tranquille se contentant de troubler son repos. Une fois à proximité du bord du lac, le demi-dieu s’approcha doucement après avoir pris pied sur la berge. Il s’approcha de Marie, et se penchant au dessus d’elle laissant aux passages quelques gouttes tomber sur son visage ; c’était sa taquinerie, dans une version plus soft.


_ « Salut Marie. Je peux ? »

D’un mouvement de tête, Lucas indiqua la place aux côtés de la fille d’Héphaïstos. Dès que l’accord fut donné, ou plutôt dès qu’il jugea qu’on lui accordait de prendre place, le fils de Poséidon enleva ses chaussures, remonta son pantalon et s’installa de manière identique à son interlocutrice. Dans un premier temps, l’eau ne le toucha pas. Comme à chaque fois, une espèce de fine couche recouvrait son corps l’empêchant d’être mouillé. Se concentrant légèrement, le jeune Young abaissa cette protection et put apprécier la fraîcheur de l’eau sur sa peau. Ce contact le revigora, et lui donna l’impression d’être en pleine forme. C’était un état appréciable, et un atout pour l’intéressé dans différents cas de figure. A proximité de l’eau, Lucas était presque imbattable. Observant l’horizon, il reprit la parole.

_ « Comment vont tes petits amis ? Pas de casse ni de bobos ? Je suppose qu’ils doivent être terrifiés en étant aussi près de mon élément. »

Un sourire taquin s’afficha sur le visage du jeune homme, lorsqu’il reporta son attention sur Marie et ses machines. Jamais il n’aurait abîmé les créations de son amie. Bien au contraire. Malgré lui, ses joues rosirent en croisant le regard de Marie. Intérieurement, il maudit Sarah et ses drôles d’idées. La proximité de son corps, et la chaleur s’en dégageant le rendaient un peu nerveux.

_ « Cela faisait longtemps. Quoi de neuf ? »

Lucas se concentra sur le lac, sentant le regard de quelques habitants du domaine de son père sur lui. Il restait malgré tout attentif à Marie, attendant sa réponse ou sa réaction à ce qu’il venait de dire. Leur discussion lui manquait plus qu’il ne l’aurait cru…
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