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Andrew ☼ The Beauty and the Beast
Emma Romanov
Emma Romanov
TITAN'S SIDE
hero's journey
arrivée au camp : 08/06/2014

parchemins : 43



Andrew ☼ The Beauty and the Beast Empty
Lun 7 Juil - 18:25


Andrew & Emma



Tout conte de fée devrait commencer par un « Il était une Fois », et se finir par « Et ils vécurent heureux et eurent beaucoup d’enfants ». N’est-il pas ?
Mon histoire est un conte. Il commence par une majuscule, et finit par un point. Ce n’est pas un conte heureux. Il n’y aura pas de fin heureuse. Il n’y aura pas d’enfants. Il n’y aura pas de couples. Ce ne sera que mort et destruction. Cauchemar commencé par cette majuscule, et ne prenant fin que par ce point.
Assise devant mon miroir, je m’observais dans cette glace imperturbable, coiffant mes cheveux avec douceur et calme, dans un silence apaisant et cérémonial. L’on aurait presque put dire que ce petit rituel que toutes femmes et jeunes femmes font était bien plus qu’une routine. C’était symbolique. Les cheveux, il fallait bien s’en occuper. Il fallait les chouchouter, les bichonner, les faire rayonner. Les cheveux sont un atout qui a son importance dans la beauté féminine, en mettant de côté les formes onduleuses et onctueuses qui font chavirer le cœur des hommes.


<< ♪ Personne ne remplace ceux qui partent pour longtemps ♫ >>

Une phrase, un vers en français, murmuré dans un souffle tenu, tandis que dans mon esprit se jouait la chanson. Cette phrase en particulier me faisait frissonner tant elle me rappelait la perte de mon paternel. Je détestais cette chanson. Je la détestais pour ce qu’elle pouvait représenter pour moi. Et pourtant je ne pouvais m’empêcher de l’avoir en boucle dans ma tête lors de mes rares heures de déprime en solitaire. Lorsque l’on a vu des êtres chers se faire tuer sans pouvoir rien faire, cela laisse indéniablement une marque difficile à effacer.

Je posais ma brosse à cheveux. Ma longue chevelure brune était maintenant soyeuse et douce comme de la soie. La brosser ne servait plus à rien, bien que cela m’apaise bien plus qu’une chanson douce. Je ne laissais d’ailleurs que très peu de personne toucher à mes cheveux. Un coiffeur en qui j’ai eut du mal à faire confiance, mon défunt père, et moi-même. Deux personnes donc. C’est peu, mais je tenais à ce qu’aucunes mains ingrates ne viennent souiller ma divine chevelure d’ébène.
Me levant, j’admirais une fois de plus ma tenue devant le miroir. Fini la tenue règlementaire de mon ancienne institution ! Désormais il me suffisait de mettre un peu d’orange dans mes vêtements pour marquer mon appartenance au camp des sang-mêlé, ainsi que le collier de perles ornant majestueusement mon cou, marquant mes années passées auprès des demi-dieux. C’était dégradant. Mais je me devais de paraître… Comme eux.
Lâchant le collier d’un geste là, il rebondit doucement sur ma peau tandis que je me dirigeais vers l’extérieur de mon bungalow.

Je marchais, droite et fière, rendant sourire et bonjour, bougeant ma main en signe de salut, ignorant certaines personnes non appréciées. A petits pas légers, faisant de légers bonds telle une jeune enfant dans l’insouciance de l’âge, je rejoignis un groupe d’Aphrodite discutant avec malice et entrain.


<< Le bonjour mes consœurs ! >>

<< Salut Emma ! On ne t’as pas vu de la matinée, tu faisais quoi ? >>

<< Je faisais ma coquette avec mes cheveux ! >>

Elles pouffèrent de rire comme si cela était un de ses ragots qu’elles ingurgitaient à longueur de journée. Le désavantage avec mes « sœurs » et « frères », c’était que la plupart adorait écouter les rumeurs et les ragots, comme si cela était leur ambroisie personnelle. Je devais donc faire très attention à ce que je dis, et à ce que je faisais aussi.

<< Moi je pense surtout que tu étais avec un garçon ! >>

<< Oui, un garçon ! Alleeez racontes-nous ! >>

Je m’armais de courage pour me préparer à mentir, jouant celle qui était prise sur le fait en attendant, cependant, à mon grand soulagement, je fus interrompu. En temps normal j’aurais trouvé cela particulièrement impoli et j’aurais sévèrement grondé l’être qui fit irruption dans notre groupe (un satyre), mais compte tenu de la situation je ne pouvais que l’en remercier. De plus, ce qu’il avait à nous dire fut particulièrement intéressant…

<< He, he ! Un Romain, un fils de Mars, il se bat sur le terrain d’entrainement ! >>

Fronçant les sourcils, je suivis docilement le groupie qui était déjà armé d’une boite invisible nommé « boite à ragot » spécialement conçu pour le Romain. Nous nous installâmes dans les tribunes, observant attentivement le combat qui se jouait sous nos jolis yeux. Tandis qu’elles faisaient leur commentatrice, moi, sous un masque de fascination intense, j’étudiais attentivement le Romain se battre. Son jeu de jambe, ses feintes, ses bluffs. Je l’étudiais, au cas où je devrais un jour me retrouver face à lui lors d’un combat…
D’ailleurs, ce combat amical se termina par la victoire du Romain. Tout en sueur, les deux protagonistes, sous les applaudissements de leurs spectateurs féminins et masculins, enlevèrent leur haut, sûrement car ils devaient crever de chaud après leur bataille enragée. Cela ne fit que faire soupirer d’envie les jeunes femmes à mes côtés.
Un petit sourire espiègle sur les lèvres, je me tournais vers elles pour leur glisser un petit mot.


<< Vous savez, parfois il faut cesser de soupirer et passer à l’action ! >>

Sans plus de façon, je me levais et me dirigeais à pas tranquille vers les hommes. Ignorant la salutation de mon camarade grec, j’adressais un radieux sourire au Romain (qui faisait presque deux fois ma taille ahem =>), tritouillant une de mes mèches encadrant mon visage avant de m’exprimer.

<< Beau combat. Je suis impressionnée ! Je m’appelle Emma, fille d’Aphrodite. Et toi, quel est ton nom enfant de Mars ? >>


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Andrew L. Marshall
Andrew L. Marshall
GOD'S SIDE
hero's journey
arrivée au camp : 10/06/2014

parchemins : 19



Andrew ☼ The Beauty and the Beast Empty
Jeu 10 Juil - 21:51



Emma  +  Andrew

the beauty and the beast


Tic-tac. Tic-tac. Driiiiiiing. Mon horloge interne sonna à la même heure que d'habitude, c'est-à-dire au levé du Soleil. Pas besoin d'un réveil-matin, je me réveillais sans faute, chaque matin, à la même heure, par habitude. D'ailleurs, on ne pouvait pas dire que j'étais un grand fan de technologie, quand on regardait ma vie quotidienne. Pas que j'avais quoi que ce soit contre, mais quand même un simple téléphone cellulaire peut causer ta mort et attirer une horde de monstre jusqu'à toi, tu apprends à te débrouiller sans. Il n'y avait probablement aucun appareil technologique du genre dans tout le camp Jupiter, en fait. Pas d'ordinateur, pas de télévision, rien. En même temps, la vie ici ne nous laissait pas vraiment le temps de faire quoi que ce soit d'autre que s'entraîner, vraiment. Du moins, pour ma part. L'entraînement et les combats, c'était carrément ma vie, depuis que j'étais tout jeune, même avant d'avoir conscience de mon côté divin. J'imagine qu'avec une mère boxeuse olympique et un père dieu de la guerre, c'était dans mon sang, que je ne le veuille ou non.

Bref, me tirant de mon lit en m'étirant, je débutai ma routine matinale: un petit tour à la salle de bain pour m'assurer que j'étais fraîchement rasé et que ma coiffure était réglementaire. C'était chiant, honnêtement, devoir vérifier tout ça à chaque jour, mais si d'autres ne le prenait pas aussi au sérieux, je tenais toujours à m'assurer d'être l'image du légionnaire parfait. Mon poste de Centurion demandait à ce que je montre l'exemple aux autres, après tout. Heureusement, ce matin, je n'avais pas à faire quoi que ce soit, tout était en ordre. J'avais bien une petite barbe de trois jours qui débutait, mais rien qui méritait un rasage immédiat. Mes cheveux n'étaient pas trop longs non plus. Parfait. La prochaine étape était de se rendre au réfectoire pour attraper un repas rapide avant de me diriger vers ma destination d'aujourd'hui: la colonie des demi-dieux grecs. Ça faisait déjà un moment que je souhaitais y retourner, mais avec mes responsabilités, je devais constamment repousser ma visite à plus tard. Aujourd'hui, toutefois, j'avais délégué mes tâches de la journée à l'autre centurion de ma cohorte et j'étais libre. Un premier congé depuis très longtemps, même on ne pouvait pas vraiment dire que j'allais en profiter pour me reposer. Je ne me rendais pas à la colonie pour le plaisir. Pendant que je le pouvais, j'allais affronter un maximum d'adversaire.

Après un petit-déjeuner constitué de quelques crêpes aux baies sauvages, je pris donc la direction de l'arcade reliant le camp Jupiter à la colonie des Sang-mêlés. Je salua les quelques gardes qui gardaient l'entrée et ils me laissèrent passer sans faire d'histoire. J'étais l'un des rares demi-dieux à avoir été sélectionnés pour participer à la quête confiée par Junon ayant mené à la rencontre avec le camp grec, alors je pouvais circuler d'un camp à l'autre comme bon me semblait. Je pénétrai donc dans le couloir qui me mena à la salle principale avant d'emprunter celui menant à la colonie. Le voyage me prit tout au plus un quart d'heure et je me retrouvai complètement à l'autre bout des États-Unis, à Long Island. C'était fascinant de constater à quel point le temps s'écoulait différemment au sein du labyrinthe de Dédale. Au moment où j'entrais de l'autre côté, à San Francisco, le Soleil se levait à peine et maintenant que je levais les yeux au ciel, il était bien haut. Pratiquement trois heures de différence à l'extérieur pour une quinzaine de minutes pour moi. Je n'avais aucune idée de comment un tel phénomène pouvait être possible, mais je n'allais pas m'en plaindre.  

Un des gardes grecs insista pour m'escorter jusqu'à la colonie, malgré mes protestations. Je me doutais qu'il ne m'escortait pas pour mon propre bien, mais plutôt pour s'assurer que je ne poserais pas une menace à son propre camp, mais tout de même. J'avais même pris la peine de ne pas m'armer, à contre-coeur. Honnêtement, ça ne changeait pas grand chose, par contre. J'aurais facilement pu éclater la tronche du garde qui m'escortait et lui prendre ses armes par la suite, si je l'avais souhaité. Mais j'avais beau connaître ma force et savoir que j'étais un combattant d'exception, je n'étais pas stupide au point de me mettre tout un camp de demi-dieux à dos. Je me laissai donc sagement escorter jusqu'à la colonie.

Comme ce n'était pas la première fois que je visitais, il fut bien simple de trouver le terrain d'entraînement lorsque le garde me relâcha finalement. C'était moins simple de se mouvoir quand un essaim de demi-dieux grecs en chandail orange fluo te tournait autour à chaque pas que tu faisais, néanmoins. Pas que je ne m'y attendais pas, j'étais l’intrus ici, probablement normal qu'on m'observe comme si j'étais un extraterrestre. Je pouvais sentir tous les regards se tourner vers moi, peu importe où j'allais. C'était relativement agaçant. Ça ne s'améliora pas lorsque je présentai au centre du terrain d'entraînement, en demandant à ce qu'on me prête une arme tout en défiant quiconque souhaitait croiser le fer. J'étais immédiatement devenu l'attraction principale sur le campus, il faut croire.

On m'apporta une lame et un bouclier avec réticence. C'était étrange, les armes ici étaient définitivement différentes de celle du camp Jupiter. Pas la moindre trace d'Or Impérial. Le bouclier n'avait pas non plus la même forme et même l'épée était équilibrée différemment. Mon premier adversaire ne tarda pas à se présenter. Un fils d'Athéna. Il ne fit pas vraiment long feu. Il me posa quelques difficultés au début du combat, le temps que je m'habitue à mon nouvel équipement et que j'en apprenne davantage sur la façon dont il combattait, mais au bout d'un moment, il ne présenta plus aucun défi et le combat tomba à sens unique jusqu'à ce qu'il se rende, les quatre fers en l'air. J'étais un peu déçu, mais en même temps, je m'y attendais. J'étais reconnu pour ma puissance à l'escrime au camp Jupiter. Mon pouvoir de probabilités accélérées me donnait un net avantage sur pratiquement tout le monde en combat singulier et le pire, c'est que plus le combat s'étirait, plus mon pouvoir devenait puissant, car mes simulations mentales devenaient de plus en plus précises. C'est pour cette raison que les grecs m'intéressaient autant, d'ailleurs. Parce que je ne connaissais pratiquement rien sur leur style de combat en comparaison des romains. À chaque début de combat, mes analyses démarraient pratiquement à zéro, mon pouvoir prenait plus de temps à devenir véritablement efficace. Ça ramenait les sensations fortes du temps où j'avais appris à me battre pour la première fois.

Un deuxième adversaire se présenta, puis un troisième et un quatrième, tous plus au moins fort. Je me battais depuis pratiquement une heure sans arrêt, je pouvais sentir mon souffle devenir plus court et irrégulier. C'était parfait, mon corps s'échauffait, l'adrénaline coulait dans mes veines, il ne manquait plus que je sois défié par un adversaire de taille. Heureusement, mon père me fit un faveur et m'envoya un de ses fils du côté grec. Le premier combattant qui n'avait rien à m'envier côté musculature. Une véritable armoire à glace. Un sourire satisfait étira mes lèvres alors que nous croisâmes le fer pour la première fois. Il était clairement plus puissant que mes adversaires précédents. Le début du combat fut honnêtement en sa faveur. Il attaquait sans relâche, comme un sanglier enragé. Ses coups étaient puissants et précis. Il ne me laissait pas beaucoup d'ouverture pour contre-attaquer, mais d'un autre côté, il n'arrivait pas à me toucher peu importe ce qu'il faisait. Sa lame rencontrait mon bouclier à chacune de ses passes. J'imagine qu'il n'avait pas l'habitude de rencontrer un adversaire qui pouvait suivre le rythme de ses attaques incessantes. Au bout d'un moment, il commença à montrer des signes de faiblesses et mes simulations devinrent de plus en plus précises. Le combat tourna en ma faveur. Je pouvais entendre les encouragements de la foule s'estomper lentement. Il s'agissait d'une nouvelle victoire, mon adversaire le savait autant que moi. Parant un coup à l'aide de mon bouclier, je me propulsai vers l'avant, envoyant le cercle de métal directement contre le corps de l'armoire à glace qui malgré tout son poids, fut projeté vers l'arrière, sonné. Il se retrouva rapidement avec ma lame sous le menton et le combat prit fin. Immédiatement, je lui attrapa le bras pour l'aider à se relever, geste qu'il sembla accepter à contre-coeur devant les applaudissements de la foule. J'étais satisfait, cette fois, ça avait vraiment été un beau combat. Il m'avait même forcé à être sérieux pendant un moment, chose qui n'avait pas fréquemment. Il restait un adversaire que je pouvais de façon relativement aisée, mais il était un bon combattant. Du coin de l'oeil, je vis le fils d'Arès retirer son haut, le souffle court et je décidai d'en faire autant, il s'agissait d'une bonne idée, j'avais besoin d'une petite pause pour refroidir un peu. Je n'avais pas réalisé à quel point j'étais en sueur. En portant davantage attention, je pouvais aussi sentir mes bras qui me picotaient légèrement. Si je n'avais pas été doté d'une résistance physique accrue, probablement qu'ils m'auraient fait souffrir après ce combat.

Alors que je me dirigeais vers un banc que j'avais remarqué du coin de l'oeil, mon chemin fut soudainement bloqué par une nouvelle venue. Clairement une fille de Vénus... Ou plutôt d'Aphrodite. Tout chez elle criait qu'elle était une descendante de la déesse de l'amour. Elle en avait le physique... Et elle transpirait aussi la confiance de celle qui est consciente de sa propre beauté. Nul doute que plusieurs hommes seraient prêts à se damner pour ce sourire étincelant et ce tic mignon qu'elle avait de jouer avec sa mèche de cheveux. Oh non. Est-ce que j'avais capté l'attention de la pom-pom girl en chef? Elle me félicita pour le beau combat. J'avais du mal à croire qu'elle y avait comprit quoi que ce soit. Disons que l'image que je me faisais d'une enfant d'Aphrodite était le stéréotype de la pimbêche imbue d'elle-même uniquement intéressée par la mode et honnêtement, elle ne me donnait pas vraiment de raison de changer cette opinion. Au moins, elle avait eut la matière grise nécessaire pour deviner mon ascendance divine. Ce n'était probablement pas un secret pour personne, par contre.

Je soupirai intérieurement lorsqu'elle me demanda mon nom. Je n'avais aucune envie de lui parler, sérieusement. Je n'avais rien contre les jolies filles, au contraire, et elle entrait clairement dans cette catégorie, mais je préférais de loin les filles qui donnaient l'impression de savoir se défendre à celles, comme elle, qui donnait l'impression de se prendre pour des princesses. De toute façon, de façon générale, je n'avais aucun intérêt pour l'amour. C'est donc d'une voix lasse que je lui répondis à contre-coeur.


- Andrew. Maintenant, tu pourrais...?

« Te pousser de mon chemin » était le reste de la phrase, mais c'était probablement clair sans que n'ais besoin de l'exprimer directement, alors je me contentai de laisser les mots en suspens. Sans attendre sa réponse, je la contournai sans faire de façon, marchant rapidement vers le banc pour m'y asseoir tout en soufflant. J'avais la gorge horriblement sèche. J'avais besoin d'eau, mais malheureusement, il ne semblait pas y avoir de gourde ou de bouteille à proximité pour étancher ma soif. Reposant mon regard sur la dénommée Emma, je restai interdit pendant un moment. Est-ce que je voulais vraiment lui demander de l'aide? Pas vraiment, mais je n'avais malheureusement pas trop le choix.

- Dis, tu crois que tu pourrais me dire où je peux trouver de l'eau?

Je ne m'attendais pas nécessairement à ce qu'elle me réponde, je venais après tout de l'ignorer plus ou moins, mais bon. Dans le pire des cas, je m'arrangerai pour en trouver tout seul.
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Emma Romanov
Emma Romanov
TITAN'S SIDE
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arrivée au camp : 08/06/2014

parchemins : 43



Andrew ☼ The Beauty and the Beast Empty
Ven 11 Juil - 15:52


Andrew & Emma



Andrew. Prénom à la mode, commun, banal, futile. Non, vraiment, il n’y avait rien d’intéressant dans ce nom. Pas d’histoire, pas de nouveauté, pas d’originalité. Andrew. Prénom typiquement américain. Il venait d’ici, c’était certains. Si je devais me fier juste à son prénom, il ne m’intéresserait pas. En quoi ce nom pouvait bien m’intéressait ? Il était joli certes, mais il n’avait rien d’attrayant. Andrew. Que devrais-je dire du mien ? Emma. Simple, court, facile à retenir, Emma, jolies consonances, mignon petit prénom. Andrew, les consonances mêmes étaient faibles, grave, rien est joli dans ce prénom de barbare.
En parlant de barbare… Cet homme, ce fils de Mars, il me manquait de respect. Non seulement il n’avait pas le cran de finir sa phrase, mais en plus il m’ignorait ? Ingrat… Goujat. J’avais presque envie de lui dire « non », et de lui balancer ma fausse jambe dans ses bijoux de famille. Apparence humaine mais intérieur de métal, il l’aurait sentit passer celle-là… Et oui, je n’étais la petite fille d’Aphrodite qui ne sait pas se battre ni se défendre, et qui n’est là que pour les beaux yeux des hommes. Non. Avant d’être reconnu j’avais un père avec une belle collection d’armes et une école privée qui nous enseignait comment se défendre… On ne peut pas dire que je ne sois pas à court de moyen, bien que le passage de Rode me laisse un arrière gout amer d’une défaite cuisante.
Il s’en alla s’assoir, ha ! J’entendais déjà les commérages de mes consœurs, préparant déjà toute une histoire sur le rejet de leur Conseillère Grecque face à l’attrait Romain. Les mains sur les hanches, je me tournais à demi vers le groupie dans les tribunes, chuchotant entre elles avec des sourires malicieux et des regards complices. Elles arrêtèrent bien vite leur manège lorsqu’elles rencontrèrent le regard noir et menaçant que je leur offris, clouant leur bec et les faisant même partir de la tribune. Elles avaient certainement peur que je ne les fasse travailler telle une despotique, elles avaient oubliés que j’étais leur chef.

J’allais m’en aller. Plus rien ne me retenait ici bas de toute manière. Mais je fus arrêtée par le dénommée Andrew. Par politesse, je m’arrêtais dans mon élan et me tournais vers lui. Plus de sourire, juste une indifférence presque froide à son encontre. Après tout, il m’avait ignoré, pourquoi devrais-je être amicale et chaleureuse envers lui ? Le contraire serait juste complètement ridicule et niais, la fille d’Aphrodite prête à tout pour séduire le beau fils de Mars, allant jusqu’à s’accrocher à lui malgré tous les rejets qu’il lui fera. Non, je n’étais pas ce genre de fille, et fort heureusement, je me serais tuer moi-même par énervement.
Il me demandait de l’eau… Sale demi-dieu stupide. On ne demande pas une « faveur » après avoir rejeter la personne. Minable. Devais-je l’aider ? Grande question. Est-ce que je faisais ma gentille et le sauver de sa soif, ou bien faisais-je ma biatch en le renvoyant balader de tout le venin dont je suis dotée ? Hm… Ce serait légitime, et cela ne révèlerait pas tout le dégout qu’il soulevait en moi juste car il était un demi-dieu. Je poussais un soupire. Parfois faut bien préserver les apparences le plus possible…


<< Tu préfères boire dans une rivière ou dans une bouteille ? >> commençais-je, plus pour le taquiner qu’autre chose.

Il est quand même fortement défendu de boire dans la rivière… Ou le lac… Alors à moins de vouloir l’empoisonner, de le rendre malade ou autre, mieux valait éviter.


<< Suis-moi l’assoiffé. >>

Je n’attendis même pas sa réponse à ma première question pour reprendre. Tout comme je n’attendis pas qu’il se lève et me suive docilement pour commencer à me diriger vers le cabanon proche du terrain d’entrainement. Enfin de l’arène. Les armes, on les rangeait à l’intérieur de l’arène, tout ce qui était de l’ordre du nettoyage et de l’eau, dans le cabanon. Une petite démangeaison fort désagréable me tortura le bout de jambe où était accroché ma fausse jambe, signe que je devais me le masser pour la circulation du sang. Nouveau soupire. Je le ferais… Pas maintenant.
Ouvrant la porte du cabanon, je me dirigeais vers le mini frigo, en ressortit une petite bouteille d’eau fraiche. Je me tournais ensuite vers le Romain, auquel je n’avais eut aucuns doutes qu’il me suivrait, après tout, il avait soif alors il n’allait certainement pas faire son difficile, pour placer un simple mot :


<< Attrape, >> disais-je avant de lui lancer la bouteille.

Je n’étais pas peu fière de mon lancer d’ailleurs. De la main je tâtais légèrement le petit bout de jambe véritable qu’il me restait pour chasser les fourmis désagréables tout en sortant du cabanon, passant à côté d’Andrew sans même lui accorder un regard.


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